On entend les moteurs vrombir à plusieurs dizaines de mètres. Avant de voir le local de l’enseigne Santiago-Chopper, zone de la petite savaterie, ce sont les Harley-Davidson que l’on remarque. Des motos imposantes, dont la simple vision offre un aller vers les États-Unis.
Dans l’océan de barbes blanches et de bandanas rouge et blanc noués sur les crânes, on croise des motards, vêtus de T-shirt à l’effigie de leur idole. Ils sont des dizaines à être venus dans ce temple de la moto, le QG des Bunker Motors, admirer une Harley qui les rend muets.

Car cette Harley-là, « c’était celle de Johnny ! », lance fièrement Loulou, le maître des lieux, entre deux taffes de cigarette. « Quand tu démarres, tu te dis, p*** ; c’est le taulier qui l’avait », glisse-t-il, dégainant son téléphone pour faire défiler les vidéos où il la pilote dans les rues de Maubeuge. De temps en temps, il démarre la moto pour la faire rugir sous les applaudissements de l’assistance.
« C’est comme ça, quand on est accro à quelqu’un »
Devant l’engin, des copies des papiers du véhicule et une copie du permis de Jean-Philippe Smet sont exposées. « Ça fait des frissons partout, c’est tellement émouvant, j’étais à la limite de pleurer. C’est comme ça quand on est accro à quelqu’un », lance Mickaël, 47 ans, croix avec un Jésus et une guitare autour du cou. L’homme est « fan, et depuis l’âge de 5 ans ! », sa passion lui vient de son père et perdurera grâce à ses garçons, à qui il a transmis le virus Hallyday.

Devant la bécane, une femme s’émeut. Les chansons de Johnny résonnent dans toute la pièce. Un homme chante avec force le couplet diffusé. Elle fond en larmes. « C’est Johnny », glisse-t-elle comme explication, tentant d’éponger les flots qui coulent de ses paupières.

Dominique, un blond aux yeux bleus, que l’on penserait frère ou cousin du rockeur, se prête au jeu des photos. « Je leur fais plaisir, c’est le principal », sourit-il, entre deux poses. À l’autre bout du local, des moteurs trinquent, échangent des anecdotes, sur Johnny et leurs périples, sur la route 66 ou non. À côté d’eux, une femme se fait tatouer. Un moment hors du temps pour ceux qui ont en eux quelque chose de Johnny.

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